Entre la transformation digitale qui ne peut attendre, la concurrence qui ne faiblit pas et les questions écologiques qui ne peuvent être éludées, le secteur industriel doit entamer une profonde mutation. 

Alors, quelles sont les transformations majeures rencontrées par les entreprises industrielles ? Comment un manager de transition spécialiste de l’industrie améliore la performance des entreprises de la filière ? Réponses à travers cet article. 

Manager de transition dans le secteur de l’industrie : quels sont les enjeux de la filière ?

À l’image d’autres secteurs, la digitalisation et la transition écologique sont au cœur des mutations de la filière industrielle. 

Saisir de nouvelles opportunités de croissance grâce à la digitalisation des entreprises de l’industrie  

Le monde étant en constante évolution, le secteur de l’industrie ne fait pas exception. L’avènement du numérique pousse la filière dans une nouvelle ère. Pour rester compétitives et saisir les opportunités qui se présentent, les entreprises de l’industrie évoluent dans ce sens.

Alors que les problématiques liées à la productivité étaient jusque-là au centre de l’attention des acteurs du secteur, la digitalisation des procédés est venue rebattre les cartes.

Faisant face à de nouveaux enjeux de taille, les organisations industrielles multiplient les innovations. De l’intelligence artificielle à la data en passant par le cloud, chaque outil doit être étudié avec attention. Il n’est plus question de produire beaucoup, mais de produire intelligemment, en plaçant les nouvelles technologies au service de l’écologie.

À condition de mettre rapidement le pied à l’étrier, cette nouvelle ère offre aux entreprises de l’industrie de formidables opportunités de transformation, dont voici quelques exemples : 

• Refonte des anciennes stratégies ;  
• Mise en place de nouveaux process ; 
• Formation des équipes. 

Placer la transition écologique au cœur du développement des entreprises de l’industrie  

Compte tenu de son poids majeur sur l’économie, la filière industrielle française est responsable de 17,8 % des gaz à effet de serre. À l’échelle mondiale, le secteur industriel est la 3ᵉ filière qui émet le plus de CO2 (18 %), derrière la production d’énergie (41 %) et les transports (25 %). 

Or, l’urgence climatique pousse les industriels et l’État à repenser les systèmes de production traditionnels. Cette volonté s’est matérialisée, en 2020, par l’émergence d’une Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) qui vise à multiplier les “technologies de rupture”. 

À l’échelle d’une entreprise, de nombreux leviers peuvent être actionnés dans une logique de verdissement, à savoir : 

• privilégier des fournisseurs locaux et responsables ; 
• s’orienter vers des circuits courts ; 
• réduire la production de déchets ; 
• développer une stratégie d’économie circulaire pour améliorer la valorisation des déchets incompressibles ; 
• optimiser les transports et trouver des solutions pour limiter la “pollution du dernier kilomètre” ; 
• réaliser des bilans carbone réguliers et mettre en place des actions concrètes de compensation carbone. 

Bénéficier des aides de l’État pour accélérer la transformation des entreprises de l’industrie

Si la digitalisation et le verdissement du secteur industriel sont des enjeux prioritaires, il n’en reste pas moins que la continuité opérationnelle des activités doit être assurée. 

Pour répondre avec plus d’agilité à ces différents objectifs, l’État a décidé, à travers le plan d’investissement “France 2030”, d’aider les industriels à impulser une dynamique de transformation. 

Dévoilé par Emmanuel Macron en octobre 2021, ce plan vise à débloquer 54 milliards d’euros en l’espace de 10 ans afin de développer des “technologies de rupture”. 

L’ambition ? “Placer l’industrie au cœur d’un projet collectif”, s’est réjoui Alexandre Saubot, président de France Industrie, une organisation professionnelle qui rassemble une trentaine de fédérations sectorielles liées à la filière industrielle. 

Si le calendrier de déblocage des fonds suit son cours sans accrocs, certaines contraintes pèsent sur les épaules des industriels : 

• Le haut niveau de sélectivité du jury : naturellement, bénéficier d’une aide financière publique implique, en amont, de proposer un projet ambitieux et innovant. Ainsi, selon Bruno Bonnell, secrétaire général à l’investissement, “seul un projet sur trois est validé par le jury”. La mise en projet étant particulièrement chronophage, il est nécessaire de mobiliser l’expertise d’un professionnel expérimenté, à l’image d’un manager de transition spécialiste de l’industrie. 

• Un accès complexe pour les entreprises de taille modeste : si les grandes entreprises sont capables de s’accommoder de la complexité et de la lenteur administratives liées aux appels à projets, la situation est plus délicate pour les organisations de type TPE, PME et ETI. Pour encourager ces organisations, une simplification du dispositif est à l’étude. 

• Un nombre insuffisant de projets présentés : selon Bruno Bonnell, certains appels à projets sont désertés par les entreprises du secteur industriel. Afin de stimuler davantage l’esprit d’initiative, l’État a chargé les préfets de région de réaliser un pré-repérage. Aux yeux d’une entreprise, ce constat est alléchant : en parvenant à construire un projet solide autour d’une technologie de rupture, une entreprise met toutes les chances de son côté pour assurer sa pérennité tout en bénéficiant de fonds publics.  

Pourquoi solliciter un manager de transition expert de l’industrie ? 

Pour répondre avec agilité aux défis précités, les entreprises de l’industrie doivent mobiliser des compétences sectorielles et techniques aiguisées. Pour y parvenir, deux stratégies RH peuvent être imbriquées pour attirer de nouveaux talents : 

• Le recrutement traditionnel : à l’échelle d’une entreprise, embaucher un professionnel en CDI est le moyen le plus efficace de conserver des compétences sur le long terme. 

• Le management de transition : solution RH qui séduit de plus en plus d’entreprises au fil des années, le management de transition consiste à solliciter les services d’un professionnel expérimenté pour répondre à des besoins spécifiques et limités dans le temps. 

Si le recrutement d’un professionnel en interne est judicieux pour assurer la permanence d’un poste stratégique au sein d’une entreprise, le CDI n’est pas un outil adapté à des périodes de transformation. 

A contrario, faire appel à un manager de transition spécialiste de l’industrie comporte de nombreux avantages : 

• La flexibilité : la durée de la mission de management de transition est fixée en amont. Ainsi, l’accompagnement du manager de transition dans l’industrie est parfaitement dimensionné aux besoins de l’entreprise. 

• L’expérience : avant de devenir manager de transition dans l’industrie, ces spécialistes de la conduite du changement ont acquis une solide expérience dans des contextes variés.

• La réactivité : lorsqu’une organisation est confrontée à des difficultés ou des opportunités cruciales pour sa compétitivité, l’idéal est d’y apporter une réponse quasi immédiate. Solution flexible, le management de transition dans l’industrie a pour avantage de supprimer les délais et les coûts inhérents à une embauche classique.

• L’objectivité : peu importe l’enjeu rencontré par l’entreprise, il est courant que les collaborateurs ne parviennent pas à prendre suffisamment de recul pour trouver des solutions pertinentes. Par nature extérieur à l’entreprise qui le mandate, le manager de transition dans l’industrie apporte un regard neuf et objectif sur la situation de l’entreprise. Par conséquent, de nouvelles stratégies gagnantes émergent de l’accompagnement du manager de transition spécialiste de l’industrie.